Cinq jours avant la NBA, la WNBA a officiellement repris la compétition. Et comme l’ont promis leurs homologues masculins, également isolés non loin dans la bulle de Disney World, les basketteuses ont décidé d’exprimer par ce geste fort leur protestation contre l’injustice sociale deux mois après la mort de George Floyd, cet homme noir mort par asphyxie après son interpellation à Minneapolis.
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« S’agenouiller ne nous semble pas suffisant pour protester », a justifié Layshia Clarendon, la capitaine du New York Liberty. « Je ne veux pas entendre l’hymne, je ne veux pas m’en approcher, car il est grotesque que la justice et la liberté ne soient tout simplement pas offertes à tout le monde de la même manière ».
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Une fois revenue sur le parquet pour jouer, Clarendon et la capitaine du Seattle Storm, Breanna Stewart, ont pris la parole pour rendre hommage à Breonna Taylor, une femme noire tuée par la police dans son appartement en mars, et soutenir la campagne « Say Her Name » qui vise à demander justice pour les victimes afro-américaines de violences policières. « Nous avons pensé que c’était très approprié d’imposer ce moment de reconnaissance et non pas un moment de silence. Parce que nous ne sommes pas silencieuses », a ensuite justifié Clarendon.
