Le Pape François a aboli le secret pontifical pour les cas d’abus sexuels. Désormais, il rend accessibles les témoignages des procès canoniques aux autorités civiles qui le réclament.
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Il s’agit de deux documents signés par le cardinal secrétaire d’État, Pietro Parolin. Dans le premier document, le saint-père abolit le secret pontifical dans les cas de violences sexuelles et d’abus sur mineurs commis par des membres du clergé. Parmi ces abus, on notera les cas de violences ou d’actes sexuels accomplis avec menace ou abus d’autorité, les cas d’abus sur mineurs et sur personnes vulnérables, les cas de pédopornographie, les cas de non-dénonciation et de couverture des abuseurs de la part d’évêques et de supérieurs généraux d’instituts religieux.
Le second document cosigné par le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, fait cas des délits considérés comme très graves. Il s’agit de « l’acquisition ou la détention ou la divulgation, à des fins sexuelles, d’images pornographiques de mineurs de moins de 18 ans par un membre du clergé, de quelque manière que ce soit et quel que soit l’instrument utilisé ».
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Dans un autre article, il est permis aux fidèles laïcs titulaires d’un doctorat en droit canonique d’assumer le rôle d’avocat et procureur dans les affaires concernant ces crimes les plus graves.
