Au Togo comme ailleurs, des vidéos à caractères pornographiques (lomotif) pour la plupart, mettant en scène des élèves, circulent sur les réseaux sociaux. Raissa Ndong, une camerounaise, dont la sextape avait fuité se serait suicidée.
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La jeune fille avait indiqué que si ses vidéos pornographiques ont fini sur la toile, c’est de la faute de certains amis.
« Voici ce qui se passe. Le jour où je faisais le Lomotif, un ami a pris mon téléphone, il voulait se filmer. Ensuite, il me demande de lui envoyer ses photos. Je lui dis « envoies les toi-même sur WhatsApp. C’est comme ça qu’il prend le téléphone, il envoie les photos chez lui ensuite, il voit le lomotif et se met à regarder. Je lui dis que c’est un truc privé et qu’il n’a pas le droit de regarder ma nudité. Comme la connexion dérangeait il prend la vidéo et met en statut. La connexion était vraiment lente ce jour. Quand il me remet le téléphone, je n’ai pas constaté à l’instant qu’il y avait la vidéo en statut et la vidéo est partie sur mon statut quand je vois donc je supprime et je me fâche contre lui. Je luis dis que « je n’aime pas les choses comme ça. J’ai horreur de ça », avait-elle expliqué.
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Raïssa se serait suicidée après avoir vu sa nudité sur la toile à en croire les images ayant circulé sur les réseaux sociaux et les commentaires qui en suivent, rapporte Flash Life.
« Whaaaa, Raïssa pourquoi avoir accepté le chemin de mort ? », s’interroge un internaute. « Toute personne ayant partagé sa vidéo, sachez bien que vous êtes en partie responsable de sa mort ce n’est pas gentil », écrit un autre.
Une capture montrant un message d’une conversation WhatsApp à la victime fait également le tour. « Je t’avais dit que j’allais te nuire, n’est-ce pas ?? Tu ne m’as pas écouté. J’ai sali ton image et je suis fière de ce que je fais. Je t’ai parlé, tu n’as pas écouté, j’espère que tu vas vraiment assumer les conséquences », peut-on lire.