Depuis le début de cette semaine, une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux a choqué plus d’un. Dans la séquence, filmée dans la rue HaYarkon, une artère importante de Tel-Aviv en Israël, par un riverain, l’on aperçoit une femme portant une robe rouge chevauchant un homme sur le siège arrière d’un SUV blanc portant les marques des Nations Unies.
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La vidéo montrait un véhicule 4×4 qui est probablement affecté à l’Organisation des Nations Unies. Et Les personnes filmées seraient des membres du personnel d’une organisation de maintien de la paix en Israël.
Dans une réaction officielle, l’ONU se dit profondément troublée par cette vidéo qui enfreint les règles de bonnes conduites en son sein.
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Stéphane Dujarric, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, a déclaré qu’ils étaient choqués et profondément perturbés par cette vidéo virale scandaleuse. Il a qualifié ce comportement d’odieux et a ajouté qu’une enquête sur cette affaire avançait très rapidement.
« Le comportement qu’on y voit est odieux et va à l’encontre de tout ce que nous défendons et de tout ce que nous nous efforçons d’obtenir en termes de lutte contre la mauvaise conduite du personnel des Nations unies », a-t-il déclaré.
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« Nous avons pris connaissance de la vidéo il y a un peu plus de deux jours et nos collègues du Bureau des services de contrôle interne (BSCI) ont été immédiatement activés. Je sais que leur enquête avance très vite. Nous savons que l’identification du lieu de l’incident et l’identité des individus dans la vidéo sont sur le point d’être achevés », a-t-il poursuivi.
« Dans le cadre de l’engagement de transparence de l’ONU, l’ONU fournira des mises à jour sur la conclusion de l’enquête, et sur toute autre action », a-t-il insisté.
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A noter que l’ONU a des politiques strictes contre les comportements sexuels inappropriés de son personnel, et que les travailleurs peuvent écoper de sanctions disciplinaires ou éventuellement interdits d’opérations de maintien de la paix s’ils sont jugés en infraction avec les règles.
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Ces dernières années, l’organisation intergouvernementale a été confrontée à des allégations d’inconduite sexuelle de la part de ses soldats de la paix et d’autres membres du personnel. En 2019, il y a eu un total de 175 allégations d’exploitation et d’abus sexuels contre des membres du personnel des Nations Unies. Parmi ces allégations, 16 étaient fondées, 15 n’étaient pas fondées et les autres font toujours l’objet d’une enquête.