Une percée porteuse d’espoir à laquelle ont participé des chercheurs du Centre de recherche du CHUM. L’injection de puissants anticorps dans l’organisme de personnes infectées par le VIH a été associée à un renforcement des cellules immunitaires qui ont réussi à débusquer le virus qui se cache dans le corps.
Actuellement, la majorité de ces personnes vivant avec le VIH contrôlent le virus grâce à un traitement antirétroviral (ARV). Ces médicaments, bien que très efficaces, ne permettent pas d’éradiquer complètement le virus qui reste latent dans des réservoirs.
Cette réalité signifie que les personnes porteuses ont besoin d’un traitement à vie.
Les travaux décrivent comment l’injection de ces puissants anticorps neutralisants est associée à un renforcement de la réponse des lymphocytes T qui reconnaissent spécifiquement le virus.
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Chez tous les participants, la quantité de virus dans le sang a été réduite à un niveau indétectable pendant au moins 15 semaines après l’arrêt du traitement avec les antirétroviraux.
Il faut savoir que les lymphocytes T sont d’importantes cellules du sang qui contribuent au contrôle des infections chroniques telles que le VIH. Cette étude montre une interaction inattendue et une influence potentielle entre 2 pans du système immunitaire humain : l’immunité humorale (anticorps) et l’immunité à médiation cellulaire (lymphocytes T).
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« Les anticorps fonctionnent différemment des médicaments. Ils ne sont pas passifs. En plus de bloquer le virus, ils interagissent avec le système immunitaire et l’influencent », expliquent la doctorante Julia Niessl et le chercheur Daniel E. Kaufmann.