Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Voici pourquoi les clients achètent massivement du papier toilette

Facebook
Twitter
WhatsApp

Nombreux sont des personnes de par le monde qui stockent du papier toilette et des produits alimentaires alors que le coronavirus se propage et force certains pays à établir un confinement total.

2 étudiants africains confondus à des migrants illégaux déportés de Croatie

Les causes de ces achats de masse de produits et de biens de première nécessité, en particulier de papier toilette, tiennent au fait que les gens se sentent dans une situation ingérable, ce qui effraie. Ainsi, l’approvisionnement en besoins matériels dans ce contexte suscite un sentiment de tranquillité, a déclaré le directeur adjoint de l’Institut de psychologie à la clinique de Charite à Berlin, le professeur Hanns-Christian Gunga.

« Les gens se sentent dans une situation incontrôlable qui les effraie. Ils veulent agir, mais sont impuissants alors, pour se calmer, ils investissent et achètent pour faire des réserves. S’ils sont menacés d’isolement, il y a un désir de réduire au maximum les restrictions matérielles », a-t-il expliqué, ajoutant que dans le cas des stocks de papier toilette, « certains psychologues y voient une expression de la lutte contre le dégoût » au niveau physique, provoquée par la peur de cette situation.

Selon M. Gunga, les gens sont guidés par des « arguments rationnels », faisant des stocks et choisissant des choses qui « ont une longue durée de conservation, comme des conserves, ou dont ils savent qu’ils en auront besoin à l’avenir ». Le papier toilette répond aux 2 critères : « il ne se gâte pas et il est absolument nécessaire », a-t-il ajouté.

Trump refuse de serrer la main de la leader démocrate, elle déchire son discours (vidéos)

De plus, le professeur a indiqué que le comportement des individus autour poussait également les autres à faire des achats supplémentaires « dans une situation extrême », car une personne qui « voit d’autres personnes faire des “stocks de hamster” ne veut pas se retrouver parmi ceux qui sous-estiment la situation d’approvisionnement ».