Le 8 mars n’est plus une journée méconnue dans le monde. Entre les fêtes organisées à l’honneur des femmes, les posters géants célébrant celle qui donne la vie, l’appropriation du concept par les grandes marques, on a l’impression, qu’elle est rentrée dans les mentalités et que les femmes jouissent pleinement de leurs droits si chèrement acquis.
De nouvelles accusations renforcent le dossier du procès contre R. Kelly
À l’origine, la Journée internationale de la femme est née d’un mouvement syndical, 15 000 femmes ont défilé dans la ville de New York en 1908 pour réclamer des heures de travail moins longues, de meilleurs salaires et le droit de vote. Cette journée fut reconnue plus tard par le Parti socialiste américain et élevé au rang d’événement annuel reconnu par les Nations unies.
Quel est le bilan de toutes ses années de lutte ? Bref, les femmes continuent de subir les discriminations de tout genre dans leur secteur d’activité. « Elle est trop féminine pour ce travail… » , « elle a des sautes d’humeur à cause de ses règles… » , « Vous êtes compliquées, vous les femmes ! ». Autant de préjugés qui mettent à bout de souffle la gent féminine.
Sous d’autres cieux, le faible taux de scolarisation de la jeune fille est encore criard, l’assujettissement de la femme à son tuteur masculin (père, frère, ou mari), etc.
Il ne s’agit pas ici de continuer à jeter le tord et à persécuter les gouvernants, mais de se parler franchement et de regarder ensemble vers l’avant ; il s’agit de dessiner les contours d’une société neuve où les inégalités apparaissent pour ce qu’elles sont : un frein à la créativité, une amputation des forces vives, un renoncement à la diversité, aux richesses que chacun et chacune peuvent apporter.
Bénin : Patrice Talon souhaite le retour de Boni Yayi au pays
Que le thème de cette année 2020 « je suis de la génération égalité : levez-vous pour les droits de la femme » retentisse comme un nouveau départ. Que les égalités soient des réalités et non des écrits.