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A Dakar, Kako Nubukpo lance un appel pour rompre avec la croissance sans développement

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Le professeur Kako Nubukpo a appelé les intellectuels africains à repenser le modèle de croissance africain pour un meilleur développement. Cette réflexion a été menée au cours d’un panel organisé en marge de la sortie de son nouvel ouvrage.

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Selon l’analyse de l’auteur, “le continent a une croissance tout à fait acceptable, mais non-créatrice d’emplois”. Cette méthode n’est pas suffisamment inclusive, souligne M. Nubukpo, pour des “raisons bien connues dans la littérature économique, notamment l’insertion primaire au sein du commerce international”. Ce qui fait que la croissance africaine peut être forte en tendance et volatile au cours des rythmes des matières premières, a-t-il démontré.

Ses études sur la loi d’Arthur Okun avec ses étudiants lui font désirer l’adaptabilité de celle-ci à l’Afrique. Cette loi, explique-t-il, indique la proportion entre croissance du PIB et emplois générés dans l’économie. Le docteur en sciences économiques a exhorté ses pairs à travailler encore plus sur le degré d’employabilité lié à la croissance économique dans nos pays.

Le cas de la Guinée Conakry lui permet d’expliquer. « Vous allez avoir une activité intense dans le pays qui va se traduire par une hausse des loyers de l’immobilier, poussant les populations vers les marges des grandes villes ». Au finish, ces populations ne vont pas s’enrichir parce que le capital ne leur appartient pas raisonne l’universitaire. Pour sa part, le professeur Moustapha Kassé, très attentif, a demandé aux économistes africains de pousser davantage la réflexion afin de proposer des modèles alternatifs de développement.

 

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Ainsi, les acteurs du développement, les chercheurs de même que les décideurs publics ont la lourde tâche de collaborer ensemble pour enfin mettre le continent sur les rails de l’émergence.