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Afrique du Sud : l’ancien président Jacob Zuma devra choisir lui-même sa peine s’il est condamné

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La justice sud-africaine, dans une requête plutôt inhabituelle, a demandé à l’ancien président Jacob Zuma, poursuivi pour “outrage à la justice”, de déterminer lui-même sa peine dans le cas où il serait jugé coupable. Il a jusqu’à ce mercredi 14 avril pour le faire.

L’ancien chef d’État, qui a fêté le lundi 12 avril, ses 79 ans, snobe, depuis sa création en 2018, la commission chargée d’enquêter sur la corruption généralisée pendant ses neuf années au pouvoir.

En février dernier, après un énième refus de témoigner, la commission présidée par le juge Raymond Zondo a réclamé à la Cour Constitutionnelle, la plus haute juridiction du pays, de prononcer une peine de 2 ans de prison pour “outrage à la justice” contre l’ancien chef de l’État.

Car cette fois-ci, Jacob Zuma avait non seulement ignoré une convocation de la Commission mais également enfreint une décision rendue en janvier par la Cour constitutionnelle, l’obligeant à comparaître et le privant du droit à garder le silence.

Dans une directive datée du vendredi 9 avril, et publiée sur le site internet de la Cour constitutionnelle, cette dernière demande que Jacob Zuma détermine “ce qui constitue la sanction appropriée”. Il doit déposer, au plus tard mercredi, une déclaration sous serment expliquant “la nature et l’ampleur de la peine qui devrait lui être imposée”.

Avec le Huffpost.