Le corps de Chaïma, une jeune fille algérienne, a été retrouvé le vendredi 2 octobre, dans une station-service abandonnée de Thenia, une ville située à une soixantaine de kilomètres à l’Est de la capitale algérienne.
Selon le témoignage de la mère de Chaïma relayé par les médias locaux, la jeune femme n’avait plus donné signe de vie depuis quelques jours après avoir été envoyée par sa famille régler une facture de téléphone en ville.
C’est en chemin que Chaïma a croisé son bourreau. L’homme l’a forcée à le suivre, avant de la violer, de l’égorger et de la brûler. Le meurtrier présumé, arrêté rapidement et qui a avoué les faits, s’est ensuite débarrassé du corps calciné dans une pompe à essence.
La mère de la victime a affirmé que l’auteur du crime serait un repris de justice, qui aurait déjà tenté de violer Chaïma en 2016, alors que celle-ci n’avait que 15 ans. Selon la presse algérienne, la famille de Chaïma avait à l’époque déposé plainte. Une enquête avait été ouverte, mais n’avait pas abouti.
L’affaire du meurtre de Chaïma a rapidement fait grand bruit en Algérie : d’abord à Reghaïa, commune d’où sa famille est originaire, puis dans le pays tout entier jusqu’en France et sur les réseaux sociaux, où le hashtag #JeSuisChaima faisait partie ce lundi 05 octobre des tendances les plus partagées du réseau social Twitter.
La famille de la victime ne compte de son côté pas en rester là et réclame une peine de mort contre le coupable.