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Autriche : Daech revendique l’attaque de Vienne

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Le soir du lundi 2 novembre, la capitale autrichienne a été le théâtre d’une attaque qui a fait quatre morts et 22 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Karl Nehammer. Dans un communiqué diffusé sur Telegram ce mardi 3 novembre, les djihadistes de Daech ont revendiqué l’attaque terroriste perpétrée à Vienne imputant les fusillades meurtrières près d’une synagogue et de l’opéra à un “soldat du califat”. 

L’agence de propagande Amaq a évoqué “une attaque aux armes à feu menée hier (lundi) par un combattant de l’Etat islamique dans la ville de Vienne”, dans un texte séparé accompagné d’une photo de l’assaillant armé. Le jeune homme de 20 ans originaire de la Macédoine du Nord, condamné à 22 mois de prison en avril 2019 pour avoir tenté de se rendre en Syrie pour rejoindre le groupe État islamique avant d’être libéré en décembre dernier, a été abattu par la police quelques minutes après avoir lancé son offensive macabre. Près de lui, il y avait en plus d’une Kalashnikov et la machette dont il s’est servi pour terroriser Vienne, un pistolet et une ceinture d’explosifs factice.

Deux hommes suisses de 18 et 24 ans ont également été arrêtés à Winterthour, près de Zurich, dans le nord de la Suisse ce mardi a annoncé la police. L’éventuel lien “entre les deux personnes arrêtées et le responsable présumé des attentats fait actuellement l’objet d’enquêtes et de recherches en cours par les autorités compétentes”.

Il est déplorable que l’individu ait réussi à “tromper” le programme de “déradicalisation” et ceux qui étaient chargés de son suivi, a indiqué Karl Nehammer. “Il n’y avait pas de signes” laissant présager un tel passage à l’acte, a insisté le ministre de l’intérieur autrichien précisant qu’“il est évident que l’assaillant, malgré tous les signes extérieurs d’intégration dans la société, faisait exactement le contraire” de ce qu’il voulait montrer en privé. 

Une fouille du logement de Kujtim Fejzulai, nom à consonances albanaises, a dévoilé à la police des munitions tout comme des livres dont les contenus le reliaient à l’État islamique. Parallèlement, 18 autres lieux ont été perquisitionnés, rapporte Huffington Post. “Faute de preuves sur la nature de ses activités”, les autorités autrichiennes avaient tenté de le déposséder de sa nationalité en vain.