Le président brésilien, Jair Bolsonaro, a qualifié la covid-19 de “petite grippe” et a déclaré qu’il fallait l’affronter “comme un homme, pas comme un garçon”.
Il s’est aussi moqué du confinement et s’est insurgé contre les mesures barrières. Il s’est opposé aux gouverneurs des États et son propre ancien ministre de la Santé et a fait preuve d’une grande sauvagerie dans sa gestion de la pandémie.
Mais alors que le Brésil compte près de 5 millions de cas liés au virus et plus de 147 000 morts, Bolsonaro est plus populaire que jamais. Comme son idole Donald Trump, le leader populiste brésilien a attrapé le virus et en est sorti apparemment indemne. Mais alors que le président américain est à la traîne de Joe Biden dans les sondages, le gouvernement de Bolsonaro a atteint un taux d’approbation record de 40 %.
Une grande partie de cette popularité est due aux versements mensuels d’aide d’urgence de 108 $ (60 264 FCFA) à 217 $ (121 086 FCFA) pour les mères célibataires, qu’environ 67 millions de Brésiliens ont commencé à recevoir en avril. Mais cette popularité croissante de Bolsonaro a un prix que le Brésil ne pourra peut-être plus se permettre pendant longtemps selon The Gardian.
Les paiements de l’aide d’urgence ont été réduits de moitié le mois dernier et doivent prendre fin en décembre, laissant potentiellement près de 40 millions de personnes à la dérive, selon une nouvelle étude de la Fondation Getúlio Vargas, une grande école de commerce…
