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Burkina / Présidentielle : un pacte de bonne conduite signé entre les candidats

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Ce lundi 26 octobre 2020, Les candidats retenus par le Conseil Constitutionnel du Burkina Faso pour la présidentielle du 22 novembre prochain ont signé à Ouagadougou, un « pacte de bonne conduite », s’engageant à « œuvrer pour une campagne électorale et des élections apaisées ».

« Par cet acte que nous signons, nous nous engageons à réaliser une campagne apaisée, dans la courtoisie, le respect et la considération mutuelle (…). Nous nous sommes engagés à mener une campagne civilisée », a déclaré Clément Sawadogo, représentant du président Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un second mandat.

« C’est un engagement à se conformer à un certain nombre de règles de bonne conduite et à éviter tout autre comportement de nature à entacher les élections », a soutenu le chef de file de l’opposition, Zephirin Diabré, candidat de l’Union pour le progrès et le changement (UPC).

Selon les dispositions du pacte, les différents candidats s’engagent « à cultiver le respect mutuel et la courtoisie entre acteurs du processus électoral, à rejeter toute forme de violence, à accepter la différence, à privilégier le dialogue et la concertation en cas de différends, à respecter la loi et à utiliser, le cas échéant, des voies légales de recours en cas de contestation ».

« C’est une bonne chose, mais le drame, c’est qu’il y a des paramètres qui ne sont pas pris en compte », a regretté M. Diabré, appelant à « une réflexion plus approfondie », notamment contre la corruption électorale.

« La fragilité de ces moments commande que des garde-fous soient établis sur le plan comportemental sur le terrain de la communication politique », a indiqué le président du Conseil supérieur de la communication (CSC), Mathias Tankoano, dont l’institution, à l’origine du pacte, est également garante de son respect.

Outre les partis politiques, les représentants des médias et de la société civile ont également signé le pacte, apparu depuis 2002.

13 candidats sont en lice pour le scrutin présidentiel qui sera organisé en même temps que les législatives et dont la campagne électorale s’ouvre le 31 octobre, pour s’achever le 20 novembre.

Les élections se dérouleront néanmoins dans des conditions troublées dans ce pays sahélien pauvre, en proie à des violences djihadistes qui n’ont cessé de s’aggraver depuis cinq ans, faisant plus de 1.200 morts et plus d’un million de déplacés, ce qui rend incertaine la bonne tenue des élections dans de nombreuses régions.

 

Avec Africaradio