À Yaoundé au Cameroun, un pasteur et fermier togolais est victime des intimidations et des violences de la part des natifs de la localité.
M. Djeuha Mawulawoe exploite un terrain agricole dans le quartier Nyom II à Yaoundé. Mais depuis 2011, il subit des pressions des autochtones qui l’intiment de quitter les lieux.
Dans sa version des faits présentée au Tribunal de Première Instance (TPI) de Yaoundé, Djeuha explique notamment qu’en 2017, un autochtone accompagné des sbires ont détruit le verger et maltraité le responsable de la ferme.
« Chaque fois que nous entreprenons des travaux dans la ferme, ils viennent nous menacer de nous découper à coups de machettes », a notamment témoigné Abraham Weya, le responsable désigné de la ferme.
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Pour l’heure, les accusés n’ont pas encore été entendus par le TPI de Yaoundé. Le propriétaire togolais et ses employés restent eux en proie aux harcèlements de plus en plus dangereux des autochtones.
Avec Cameroun actuel
