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Cette découverte permettra de diagnostiquer les micro-AVC à un stade précoce

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Des scientifiques américains de l’université Case Western Reserve ont fait une découverte qui révolutionnera la façon de diagnostiquer les AVC, notamment les micro-AVC. Ceux-ci étant des formes légères, leurs symptômes passent facilement inaperçus jusqu’à ce qu’il soit procédé à des tests cliniques élargis, ce qui retarde le traitement, à la différence des AVC sérieux, qui se traduisent pas une série de dysfonctionnements évidents (perturbation des mimiques, faiblesse aux extrémités et parole inarticulée). 

C’est dans le sang que se cache le sésame découvert par les chercheurs. Il s’agit de bio-marqueurs capables d’aider les soignants à faire le bon diagnostic en n’omettant pas un micro-AVC chez un patient. 

« On peut croire que les manifestations d’un AVC sont évidents et c’est vrai pour les cas graves. Mais la plupart des micro-AVC sont en effet insignifiants du point de vue des symptômes initiaux », précise, dans le communiqué repris par l’Université, le maître de conférences Grant O’Connel, directeur du laboratoire des bio-marqueurs et des sciences fondamentales à l’École universitaire des sciences infirmières, qui dirige en outre l’étude. 

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Pensant à une simple migraine, nombreuses sont les personnes qui ne consultent pas de spécialiste, alors qu’en matière de traitement des AVC, le temps est un facteur précieux, rapporte Sputnik. Pour Grant O’Connel, la découverte de ces bio-marqueurs pourra prévenir ce genre de retards.

« Les urgentistes n’ont pas sur eux ni de scanographe, ni d’imagerie à résonance magnétique, ils ne sont même pas disponibles dans les services des urgences des petits hôpitaux. Pour cela, les médecins ratent jusqu’à un tiers des AVC lors du premier contact avec le patient ce qui retarde le traitement susceptible de prévenir la mort ou le handicap ».

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Ce n’est pas vraiment une nouveauté, puisque cela fait des années que les scientifiques spécialisés dans le neurodiagnostique cherchent à déterminer les protéines capables de témoigner d’une lésion cérébrale et il y a deux voire quatre décennies que certains ont été découverts. Cependant, beaucoup d’entre eux ne sont pas spécifiques au cerveau.

Pour arriver à identifier des protéines qui servent de bio-marqueurs spécifiques des dommages neurologiques, les chercheurs ont utilisé un algorithme conçu pour étudier les gènes de milliers d’échantillons de tissus cérébraux et d’autres organes. Ils ont identifié environ 50 nouveaux marqueurs, qui ont ensuite été détectés avec succès dans le sang de patients victimes d’un AVC.