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Côte d’Ivoire / Présidentielle : la stratégie du parti de l’ex-président Gbagbo

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« Laurent Gbagbo ne pourra probablement pas être candidat mais ça reste un crime de lèse-majesté de le dire au FPI », commente le politologue Sylvain N’Guessan. Le FPI est en cours de réunification entre la branche pro-Affi N’Guessan et celle restée fidèle à l’ancien président. Mais le Covid-19 a retardé les projets de « Congrès unitaire ». Et dans ce parti en crise de leadership, les frictions et le flou demeurent.

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Pascal Affi N’Guessan, que beaucoup considèrent toujours comme le félon, s’est déjà positionné en recours si l’ancien président n’y va pas. La nationaliste Simone Gbagbo a du mal à cacher des ambitions que Laurent Gbagbo s’emploie à contrecarrer. D’autres noms circulent comme Hubert Oulaye, ou Justin Koné Katinan, mais aucun n’est en mesure de faire trembler au RHDP.

Depuis plusieurs mois le Front populaire ivoirien mène donc un rapprochement avec le PDCI en vue d’une alliance anti-RHDP. Et alors que cette alliance prend forme, le FPI doit montrer les muscles. « Gbagbo a intérêt à surjouer la stratégie de l’enrôlement massif sinon il ne pèsera rien face au PDCI. Cette stratégie c’est survivre, exister, et peser dans l’alliance avec le PDCI.  C’est : “Le FPI, combien de divisions ?” » estime l’analyste Jean Alabro.

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« Le FPI est assuré de ne pas gagner. Mais il doit pouvoir s’assurer la 3e place et soutenir le candidat PDCI au 2e tour », ajoute Sylvain N’Guessan.

Encore faut-il quelqu’un de compatible. Gbagbo pourrait-il soutenir une candidature Bédié ? Mise-t-il sur la carte Tidjane Thiam qu’il aurait déjà eu au téléphone ? Le PDCI choisira son candidat mi-juin. Le FPI a jusqu’à fin juillet pour le faire.

Avec RFI