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Covid-19 : plus de 130 membres du Secret Service à l’isolement

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Le Covid-19 à la maison blanche.

Les nombreuses contaminations à la Maison-Blanche se poursuivent. Selon le «Washington Post», plus de 130 membres du Secret Service, chargés d’assurer la sécurité du président américain et de son entourage, ont récemment reçu l’ordre de se placer à l’isolement car ils ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 ou qu’ils ont été considérés cas contact de collègues contaminés. Une des raisons d’une telle propagation du virus parmi ces officiers : les très nombreux déplacements de Donald Trump durant les dernières semaines de campagne.

Le président sortant a parfois tenu jusqu’à cinq meetings en une journée, multipliant les voyages à bord d’Air Force One dans des États-clés pour l’élection – et donc mobilisant à chaque fois plusieurs dizaines de membres du Secret Service au sein de ces rassemblements organisés dans des hangars aéroportuaires, sans respect de distanciation physique parmi les spectateurs ni d’obligation de port du masque.

Plusieurs vagues de contamination ont touché la maison blanche où le respect des consignes sanitaires a été léger : début octobre, Donald Trump et son épouse Melania Trump ont eux-mêmes été diagnostiqués positifs, comme la porte-parole de l’administration Trump, Kayleigh McEnany, plusieurs conseillers ou proches de Donald Trump dont Hope Hicks, Stephen Miller et Kellyanne Conway, et même le directeur de la campagne, Bill Stepien. En outre, les deux sénateurs républicains Mike Lee (Utah) et Thom Tillis (Caroline du Nord) ont annoncé leur contamination, quelques jours après avoir assisté à la cérémonie officialisant la nomination d’Amy Coney Barrett à la Cour suprême, qui s’était tenue en intérieur et en extérieur, mais sans distanciation physique ni masques parmi les invités.

Fin octobre, cinq collaborateurs du vice-président Mike Pence ont à leur tour été diagnostiqués positifs au Covid-19. Mais l’ancien élu de l’Indiana avait refusé de se placer à l’isolement alors qu’il était considéré comme cas contact, préférant maintenir son emploi du temps rempli de meetings de campagne, à moins de dix jours d’une élection bouleversée par la pandémie. «Nous n’allons pas contrôler la pandémie. Nous allons contrôler le fait que nous ayons les vaccins, les traitements et d’autres choses pour atténuer, car c’est un virus contagieux, tout comme la grippe», avait alors assumé Mike Meadows, «chief of staff» de Donald Trump qui a été diagnostiqué positif la semaine dernière, trois jours après avoir assisté à la soirée électorale à la Maison-Blanche. Parmi les convives de cet événement qui ont annoncé avoir été contaminés figure Ben Carson, le secrétaire au Logement et à l’Urbanisme.

Avec Paris Match