Des milliers de jeunes maliens sont descendus dans les rues, le vendredi 10 janvier dernier, pour exiger le départ des troupes françaises du pays. Les manifestants, qui étaient sortis à l’appel des partis politiques et des organisations de la société civile, reprochent à la force française de lutte contre le terrorisme au Sahel « son inaction et surtout son manque de volonté dans la lutte contre l’insécurité au Mali ».
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Pour de nombreux maliens, la force Barkhane « ne sert à rien » et doit par conséquent quitter le Mali». « Elle est en plus d’être une force d’occupation l’entrée de l’un obstacle à l’entrée de l’armée malienne à Kidal, (NDLR épicentre de la rébellion au Mali) », accuse un manifestant.
Une opinion partagée et relayée par des hommes politiques comme les députés Moussa Diarra et Oumar Mariko, qui estiment que la force Barkhane n’a d’autre objectif au Mali que la « partition du pays ». Ce dernier a indiqué que cette manifestation vise à redonner au Mali son indépendance et sa dignité. Lesquels ont, à ses yeux, été bafouées par l’arrivée des troupes étrangères au Mali.

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C’est pourquoi le président du parti SADI exige le départ des troupes françaises du pays et la réorganisation de la Minusma, la mission onusienne au Mali.
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Les manifestations anti forces françaises se multiplient au Mali depuis quelques mois. Alors que les chefs d’Etat du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger et Burkina Faso) sont attendus le 13 janvier à Pau en France pour « clarifier leur position vis-à-vis de l’opération Barkhane ».