Les dirigeants de la Confédération africaine de football (CAF) sont en colère. En cause, des éléments contenus dans le rapport d’audit récemment produit par le cabinet américain PWC sur la gestion financière de leur institution.
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Allégations non fondées
C’est le vendredi 14 février dernier que les dirigeants de l’instance faîtière du football africain ont ouvertement rejeté ce rapport, nous apprend la version numérique du magazine Lionindomptable.com. « Le Comité Exécutif conteste les allégations non fondées contenues dans ce rapport », peut-on lire dans un communiqué publié vendredi à la fin de la réunion.
Le premier élément du rapport que la CAF conteste concerne la prise en charge de funérailles avec l’argent du football. « Il s’agit d’actes de solidarité en faveur de familles de personnes ayant servi le football africain dont la famille de feu Hussein Swaleh décédé de retour de mission dans le crash d’un avion », indique le communiqué.
Transparence
Il y a ensuite le détournement présumé des « fonds FIFA Forward ». L’instance internationale assure que l’utilisation de cet argent « est strictement encadrée par des procédures de la FIFA elle-même ».
Enfin, les dirigeants de la CAF sont revenus sur le dossier TacticalSteel. Un dossier qui a valu au président de la CAF une interpellation à Paris en juin 2019. « Sur ce dossier, les procédures sont en cours devant diverses instances. La CAF se tient à disposition afin de fournir toutes les justifications concernant cette opération autorisée au préalable par le Comité Exécutif », mentionne le communiqué.
En rappel, selon PWC, les dirigeants de l’instance continentale sont coupables de détournements de fonds. Mais aussi, des faits présumés de mauvaise gestion et d’amateurisme Des accusations qui irritent l’administration d’Ahmad. Elle est allée jusqu’à menacer de traduire en justice les médias qui s’hasarderaient à relayer ces informations.