Rafael Correa, l’ex-président socialiste équatorien, a été condamné ce mardi 7 avril à huit ans de prison en première instance par la justice de son pays. Le parquet l’accuse d’être mêlé à une affaire de corruption lors de son mandat à la tête du pays (2007-2017).
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Vivant en Belgique, l’ex-président a remis en cause la décision judiciaire qui l’a condamné à huit de prison pour corruption, car il a toujours soutenu être victime d’une persécution politique avec la complicité de magistrats.
« Je connais le processus et ce que disent les juges, c’est un MENSONGE. Ils n’ont absolument RIEN prouvé. Témoignage complètement faux, sans preuves », a-t-il tweeté.
Lui et certains de ses anciens collaborateurs auraient bénéficié d’un système de pots-de-vin versés par des entreprises en échange de contrats, dont le géant du BTP Odebrecht, bien que le parquet n’ait pas enquêté sur le groupe brésilien en tant que tel.
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Selon l’AFP, 17 autres personnes, dont l’ex-vice-président Jorge Glas, déjà détenu pour avoir perçu des pots-de-vin dans le scandale Odebrecht, et des ex-collaborateurs de Rafael Correa ont été frappées par la même sentence prononcée par une chambre de la Cour nationale de justice (CNJ).
Par la même occasion, tous les condamnés ont perdu leurs « droits de participation (politique) pendant 25 ans ».
« C’est ce qu’ils cherchaient : obtenir en manipulant la justice ce qu’ils n’ont jamais atteint par les urnes. Moi, je vais bien. Ce sont mes camarades qui me préoccupent. Nous gagnerons sûrement au niveau international, car tout cela n’est qu’une mascarade », a affirmé Correa.
