Le président Turc Recep Tayyip Erdogan a réagi aux critiques émises par Emmanuel Macron, parlant des rivalités entre la Turquie et la Grèce en Méditerranée orientale.
« M. Macron, vous n’avez pas fini d’avoir des ennuis avec moi. » Erdogan, a ainsi averti son homologue ce samedi 12 septembre. Au même moment où la tension monte entre les deux pays.
« Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie », a lancé M. Erdogan lors d’un discours télévisé, à Istanbul.
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Le contentieux à l’origine de ces tensions : la Turquie revendique le droit d’exploiter des gisements d’hydrocarbures dans une zone maritime qu’Athènes estime relever de sa souveraineté. La France a clairement affiché son soutien à la Grèce en déployant des navires de guerre et des avions de combat dans la région, une initiative vivement dénoncée par le président turc.
Emmanuel Macron et ses six homologues du sud de l’Union européenne (UE) ont exhorté la Turquie à cesser sa politique de « confrontation » en Méditerranée orientale et l’ont menacée de sanctions européennes si Ankara continue à contester les droits d’exploration gazière de la Grèce et de Chypre dans la zone. M. Macron avait aussi estimé que le gouvernement turc « avait aujourd’hui des comportements inadmissibles » et devait « clarifier ses intentions ».
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En réponse, le président turc a aussi accusé M. Macron de « manquer de connaissances historiques » et a estimé que la France « ne pouvait pas donner de leçon d’humanité » à la Turquie en raison de son passé colonial en Algérie et de son rôle dans le génocide perpétré en 1994 au Rwanda.
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La Grèce de son côté, s’apprête à s’armer fortement. « L’heure est venue de renforcer nos forces armées (…). Il s’agit d’un programme important qui formera un bouclier national », a déclaré le Premier ministre lors d’un discours prononcé à Thessalonique, pendant lequel il a accusé la Turquie de « mettre en péril » la sécurité régionale.