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Etats-Unis : Donald Trump accusé de contrefaçon

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Donald Trump n’est pas du genre précautionneux quand il s’exprime, surtout sur Twitter. Cette attitude pourrait lui faire payer jusqu’à 100 millions de dollars (55 milliards de FCFA) en dommages pour avoir utilisé une musique sans autorisation dans un clip de campagne.

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Les faits remontent au 12 août 2020. À cette date, le président des États-Unis a utilisé son compte pour diffuser une vidéo d’animation d’une grande subtilité, où l’on voit son énorme train de campagne présidentielle filer à toute allure, suivi loin, derrière par Joe Biden, seul sur une draisine à bras. En voyant ceci, le musicien britannique Eddy Grant a été estomaqué, moins par le symbolisme percutant de l’image que par l’utilisation frauduleuse d’une de ses chansons, à savoir « Electric Avenue ». Il a immédiatement envoyé une lettre au président pour le sommer d’arrêter cette diffusion. N’ayant obtenu aucune réponse, il a déposé une plainte pour contrefaçon au tribunal de New York le 2 septembre 2020, estimant que cette vidéo constitue « un acte de violation flagrante du droit d’auteur ».

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Seon le site 01net, l’affaire va certainement se terminer par un accord à l’amiable, à condition que le président sorte son carnet de chèques. Les avocats de M. Grant ne demandent pas seulement de simples dommages pour contrefaçon à hauteur de 150 000 dollars (83 157 090 FCFA). Ils estiment aussi que l’image de leur client a été salie. La chanson « Electric Avenue » a été composée en réaction aux émeutes de Brixton en 1981, un évènement qui a opposé de jeunes noirs à des policiers blancs.

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Par conséquent, l’usage de cette musique dans une vidéo de Donald Trump, connu pour son soutien indéfectible à la police, ferait preuve « d’une incompréhension fondamentale de l’œuvre sous-jacente » et représenterait une atteinte à la réputation de l’artiste. Une transgression qui, selon les avocats, pourrait se chiffrer à hauteur de 100 millions de dollars de dommages.