Encore une défection au sein de l’administration du 45e président américain, Donald Trump. Le ministre par intérim de la Sécurité intérieure, Kevin McAleenan, vient d’annoncer son départ. Il s’ajoute à une longue liste de démissionnaires.
Ce ministre chargé de l’immigration avait pris ses fonctions en avril, succédant à Kirstjen Nielsen, qui n’avait plus les faveurs de Donald Trump.
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Auparavant chef du service des douanes et de protection des frontières, M. McAleenan a reçu les louanges du locataire de la Maison Blanche: “Nous avons bien travaillé ensemble, avec un nombre de traversées à la frontière largement en baisse”.
Kevin McAleenan has done an outstanding job as Acting Secretary of Homeland Security. We have worked well together with Border Crossings being way down. Kevin now, after many years in Government, wants to spend more time with his family and go to the private sector….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) October 11, 2019
“Kevin McAleenan a accompli un travail fantastique”, a tweeté le président américain. “Après de nombreuses années au gouvernement, Kevin veut désormais passer plus de temps avec sa famille et aller dans le secteur privé”, a-t-il poursuivi, précisant qu’il annoncerait la semaine prochaine le nom de son remplaçant.
I want to thank the President for the opportunity to serve alongside the men and women of the Department of Homeland Security. With his support, over the last 6 months, we have made tremendous progress mitigating the border security and humanitarian crisis we faced this year… pic.twitter.com/A4rTcZgJKF
— Acting Sec. Kevin McAleenan (@DHSMcAleenan) October 12, 2019
McAleenan lui a rendu la pareille, remerciant le président. “Avec son soutien, ces six derniers mois, nous avons fait des progrès impressionnants pour régler la sécurité à la frontière et la crise humanitaire à laquelle nous avons fait face cette année”, a écrit le ministre démissionnaire sur Twitter.
Lutte contre l’immigration clandestine
Le 45e président des États-Unis a fait de la lutte contre l’immigration clandestine l’un de ses chevaux de bataille et compte bien en faire un axe principal de sa campagne pour la présidentielle de 2020. Malgré une politique de “tolérance zéro” à l’encontre de l’immigration clandestine, le nombre d’arrestations à la frontière avait atteint un pic de 144.000 en mai. Il a depuis baissé à un rythme soutenu pour atteindre 52.000 en septembre, selon les autorités. Près d’un million de personnes ont été arrêtées à la frontière entre les États-Unis et le Mexique depuis octobre 2018, un record en 12 ans, ont annoncé en début de semaine les autorités.
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