Donald Trump demande au président turc de retirer ses forces de Syrie et de décréter un cessez-le-feu immédiat. Pour ce faire, les États-Unis ont imposé ce lundi 14 octobre des sanctions contre la Turquie pour tenter de convaincre Ankara de mettre un terme à son offensive. Mais ce mardi, le président turc Recep Tayyip Erdogan a assuré qu’il ira « jusqu’à ce que les objectifs soient atteints ».
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Comme il est de son habitude, D. Trump a annoncé ce lundi 14 octobre 2019 sur twitter et confirmées dans la foulée par la signature d’un décret présidentiel que des sanctions frapperont les membres du gouvernement et les institutions turcs impliqués dans l’offensive en Syrie.
Entre autres, leurs avoirs aux États-Unis sont gelés et leur accès au système bancaire américain bloqué. Ils ont aussi l’interdiction d’entrer aux États-Unis. Les Ministres de la Défense, de l’Énergie et de l’Intérieur sont notamment visés. Donald Trump porte aussi à 50 % les taxes sur l’acier turc contre 25 % actuellement. Il suspend, enfin, les négociations sur un accord commercial turco-américain.

Pour le vice-président américain, Mike Pence ces mesures ne sont que les premières étapes de la série de sanctions envers la Turquie : « L’objectif du président est très clair : les sanctions annoncées aujourd’hui vont se poursuivre et se renforcer à moins que la Turquie n’impose un cessez-le-feu immédiat, mette fin aux violences et accepte de négocier un accord à long terme pour régler la situation à la frontière entre la Turquie et la Syrie, déclare-t-il. Laissez-moi vous dire que le président n’aurait pas pu être plus ferme avec le président Erdogan aujourd’hui. »
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Face à ces sanctions punitives, Recep Tayyip Erdogan reste inflexible. « Nous sommes décidés à mener notre offensive à terme. Nous finirons ce que nous avons commencé » dit-il.