Après un moment d’accalmie, les discussions sur le Brexit reprennent ce mardi 18 août à Bruxelles. Les négociateurs désirent trouver un accord de libre-échange avant la fin de l’année. Depuis le départ du Royaume-Uni de l’UE, peu de progrès ont été réalisé sur les principaux sujets de mésententes.
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Ces points de dissension ; concurrence équitable, pêche, droits de douane et quotas, échappent toujours à tout accord de la part de Londres et Bruxelles.
Pour Michel Barnier, le négociateur européen, un accord commercial serait « peu probable à ce stade ». David Frost, son homologue britannique, avait quant à lui regretté des « divergences considérables ».
Lors de ce 7e volet des négociations qui débute ce mardi à Bruxelles, il est donc à attendre que chaque camp défende son cheval de bataille : la souveraineté pour le Royaume-Uni, et l’intégrité du marché unique pour l’Union européenne.
Il reste à peine plus de deux mois pour trouver un accord. Et celui-ci doit être sur la table fin octobre au plus tard – sans quoi il ne pourra pas être ratifié à temps par le Royaume-Uni et les pays membre de l’UE, avant l’échéance de la période de transition, le 31 décembre.
Boris Johnson aurait pu en demander une extension, mais s’il y est toujours refusé. Pourtant, les discussions ont été ralenties par la pandémie, qui a à la fois détourné l’attention politique et empêché la tenue de discussions face à face pendant plusieurs mois.
Londres et Bruxelles soutiennent qu’une entente est toujours possible, mais ils se préparent tout de même à un no-deal. Même si ce scénario est jugé « catastrophique » par le syndicat patronal britannique. Il craint qu’il ne renforce la crise provoquée par le coronavirus, qui inflige au pays sa pire récession jamais enregistrée.
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L’autre inquiétude des experts en commerce international, c’est que même si un accord est trouvé, ce sera à la dernière minute et les entreprises, déjà affaiblies la pandémie, n’auront pas le temps de s’y adapter.