La Chine a rejeté le jeudi 11 juin 2020 une étude préliminaire des chercheurs américains, suggérant que le coronavirus pourrait avoir circulé en Chine depuis août 2019, la qualifiant de preuve d’une campagne de désinformation.
Le virus est apparu pour la première fois à la fin de l’année dernière dans la ville centrale de Wuhan, mais les États-Unis ont accusé à plusieurs reprises la Chine de manquer de transparence sur la pandémie et ses origines. Le nouvel article de chercheurs de l’université de Boston et de Harvard qui n’a pas été examiné par des pairs a analysé les photos des parkings des hôpitaux de Wuhan et les tendances de recherche sur le moteur de recherche chinois Baidu.
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L’équipe dirigée par Elaine Nsoesie de l’université de Boston a déclaré avoir constaté “une forte augmentation du volume à partir d’août 2019” sur les parkings des hôpitaux de Wuhan, “culminant avec un pic en décembre 2019”. Les auteurs ont déclaré que s’ils ne pouvaient pas confirmer de manière définitive que les données qu’ils ont documentées étaient liées au virus, elles corroboraient les conclusions d’autres recherches suggérant que le virus avait commencé à circuler plus tôt que les premiers cas signalés à la fin de 2019.
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Mais le ministère chinois des affaires étrangères a critiqué le document comme étant “plein de trous” et “grossièrement fabriqué”. La porte-parole du ministère des affaires étrangères, Hua Chunying, a déclaré le jeudi 11 juin 2020, qu’elle pensait que l’étude était la preuve d’efforts coordonnés aux Etats-Unis pour “créer et diffuser délibérément de la désinformation contre la Chine”.
