Le groupe d’experts chargé de sortir les entreprises belges de la crise liée au coronavirus étudie actuellement le cas de Brussels Airlines. Une renationalisation de la société aérienne est envisagée pour sauver la compagnie dont les finances sont au plus mal.
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Selon les confidences d’un expert à la chaîne d’information, l’entreprise était déjà en mauvaise posture avant la crise sanitaire. Elle a un besoin urgent de 290 millions d’euros pour sa survie.
« Alors que les Allemands de Lufthansa sont eux-mêmes confrontés à des difficultés énormes chez eux, il est hautement improbable qu’ils viennent à la rescousse de leur filiale belge », relève LN24.
Et pourtant, Brucelles Airlines est un des piliers l’économie belge. En plus du fait que de nombreuses entreprises et secteurs dépendent directement d’elle, notamment Brussels Airport et le secteur du tourisme, elle génère 3.500 emplois directs.
« Des mécanismes financiers tels que des prêts convertibles en capital ou des lignes de crédit conditionnelles sont étudiées », affirme LN24. « A ce stade, les Belges attendent que les Allemands mettent leurs cartes sur table et formulent des demandes précises en liquidités et ou en capital de la société.
Selon LN24, le groupe d’experts chargé du dossier de la compagnie aérienne serait constitué de Pierre Wunsch (Banque nationale), Koen Van Loo (SFPI) et Olivier Vanderijst (SRIW).
Plusieurs sources précisent également que la Banque Belfius, détenue par l’Etat belge et disposant de liquidités, pourrait être un des vecteurs de cette reprise pour mobiliser les capitaux. »
D’autres pays européens envisagent la nationalisation de leur compagnie aérienne pour les sauver de la crise. La France et l’Italie en font partie.
