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La température de survie du coronavirus établie par une équipe de scientifiques marseillais

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Des chercheurs de l’Université d’Aix-Marseille en France ont établi après étude que le coronavirus peut survivre à une longue exposition à des températures élevées. Cela représente à leurs yeux une menace pour le personnel de laboratoire.

Au cours de leur expérience, ils ont chauffé l’agent pathogène à l’origine du Covid-19 à 60 degrés Celsius pendant une heure et ont constaté qu’à cette température certaines souches étaient encore capables de se répliquer.

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Leur protocole, standard de la désactivation utilisé dans la plupart des laboratoires, avait pour objectif de tuer complètement le virus.

Les scientifiques ont infecté des cellules rénales de singe vert d’Afrique, un matériau hôte standard pour les tests d’activité virale, avec une souche isolée d’un patient à Berlin, en Allemagne. 

Les cellules ont été chargées dans des tubes représentant deux types d’environnements différents, l’un « propre » et l’autre « sale » avec des protéines animales pour simuler la contamination biologique dans des échantillons réels, tels qu’un écouvillon oral.

Le chauffage terminé, les souches virales ont été complètement désactivées dans un environnement propre. Toutefois, certaines souches des échantillons sales ont survécu.

D’après les résultats de l’expérience, publiés dans un article non revu par les pairs sur le site bioRxiv, le processus de chauffage a entraîné une nette baisse de l’infectiosité, bien que suffisamment de souches soient restées vivantes pour pouvoir commencer une autre série d’infection.

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Les conclusions de cette étude s’avèrent être d’une grande importance dans le contexte d’une demande croissante de tests sur le coronavirus, car, le plus souvent, les laborantins travaillent dans des locaux mal protégés ce qui les expose directement aux échantillons qui devraient être « désactivés » avant d’être traités.

Le protocole à 60 degrés Celsius, d’une heure, a été adopté dans de nombreux laboratoires qui travaillent avec un large éventail de virus mortels, dont Ebola.