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L’OMS souhaite poursuivre sa collaboration avec les Etats-Unis

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Malgré l’annonce de la rupture entre les Etats-Unis et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), par le président américain Donald Trump la semaine dernière, l’agence sanitaire de l’ONU souhaite continuer à collaborer avec Washington.

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“Les contributions et la générosité du gouvernement et du peuple américains au profit de la santé mondiale pendant de nombreuses décennies ont été massives et ont apporté de grands bienfaits à la santé publique dans le monde”, a déclaré le chef de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, lundi.

“L’OMS souhaite que cette collaboration se poursuive”, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse virtuelle depuis Genève.

Donald Trump avait déjà suspendu la contribution financière accordée par son pays à l’OMS qu’il accuse de complaisance envers Pékin avant de mettre à exécution vendredi, sa menace de couper les ponts avec l’agence onusienne.

Les Etats-Unis vont “rediriger ces fonds vers d’autres besoins de santé publique urgents et mondiaux qui le méritent”, a-t-il déclaré à la presse.

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Créée en 1948, l’OMS est une institution multilatérale dont le fonctionnement et les missions sont tributaires des crédits accordés par ses Etats membres et les dons de bienfaiteurs privés.

Les Etats-Unis en sont le premier bailleur de fonds, devant la fondation Bill et Melinda Gates, premier contributeur privé, l’Alliance du vaccin Gavi, le Royaume-Uni et l’Allemagne, et loin devant la Chine et ses 86 millions. 

Rien que sur la période 2018/2019, le pays a apporté 893 millions de dollars, soit plus de 500 milliards de FCFA, ce qui représente environ 15 % du budget de l’organisation. 

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Ouest France rapporte que la contribution américaine va essentiellement en Afrique et au Moyen-Orient. Environ un tiers co-finance les opérations de lutte contre les urgences sanitaires, le reste étant d’abord consacré aux programmes d’éradication de la poliomyélite, à l’amélioration de l’accès aux services de santé et à la prévention et la lutte contre les épidémies.