Dans un contexte particulier où le monde fait face à la crise sanitaire liée au Covid-19, la Section Togo de l’ONG internationale Caring For All, basée aux États-Unis, a jugé utile d’attirer l’attention des populations sur la drépanocytose, une maladie héréditaire caractérisée par des douleurs dans les os et articulations.
Ce 19 juin 2020, date marquant la Journée internationale de lutte contre la drépanocytose et placée cette année sous le thème « Non aux bébés nés drépanocytaires », l’ONG Caring For All a organisé une conférence de presse pour sensibiliser d’avantage les populations sur cette maladie qui s’accompagne de nombreuses complications pouvant toucher toutes les parties du corps.
La conférence de presse qui fait suite aux actions de sensibilisation et de dépistage de la drépanocytose en 2019 et 2020 au Togo, « rentre dans l’objectif de l’ONG qui est celui de sensibiliser un grand nombre de personnes pour une prise de conscience et de faire le test d’électrophorèse afin d’éviter d’avoir des bébés nés drépanocytaires », a souligné Catherine Stone, présidente de l’ONG Caring For All.
Avec des témoignages poignants, le Révérend pasteur Djakouti Mitré, président de l’église des Assemblées de Dieu du Togo, a souligné l’importance d’associer les confessions religieuses pour contribuer à la sensibilisation de masse, surtout des jeunes non encore mariés.
Pour Dr Hèzouwè Magnang, Directeur du Centre national de recherche et de soins aux drépanocytaires (CNRSD) au Togo, il est important de faire le test d’électrophorèse pour connaître le type d’hémoglobine avant toute union ou mariage.
Et au Professeur Didier Koumavi Ekouevi, épidémiologiste de préciser qu’il est mieux d’éviter de faire des enfants drépanocytaires dans la mesure où la prise en charge et le suivi médical coûtent chers sans oublier l’impact psycho-social de la drépanocytose sur le patient et sa famille.
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Au-delà de la lutte pour le bien-être des personnes vulnérables, l’ONG internationale Caring For All intervient aussi contre l’excision des jeunes filles, le viol sexuel des enfants et la maltraitance des veuves.