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Mali : ouverture d’un dialogue national inclusif

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Trouver les voies et moyens pour sortir le Mali de la crise protéiforme à laquelle il est confronté. C’est l’objectif du dialogue national inclusif (DNI) ouvert ce samedi 14 décembre dans le pays en présence du président Ibrahim Boubacar Keïta.

« Quel est le mal du Mali ? D’où vient-il ? Et comment le soigner ? » a déclaré le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta, lors de la cérémonie d’ouverture à Bamako, rapporté par les confrères de RFI.

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Pour ces rencontres qui se tiennent jusqu’au 22 décembre, le chef de l’État malien a souhaité des débats francs, avec une devise : vérité, sincérité et convivialité.

Seront au centre des débats, les crises maliennes qui vont être abordées en atelier avec des acteurs issus des forces vives de la nation, notamment des religieux et des hommes politiques.

Cependant, une écrasante majorité de l’opposition boycotte la rencontre. Soumaïla Cissé, chef de file de l’opposition parlementaire, estime que les conditions ne sont pas réunies pour la réussite du dialogue national.

« Ce qui est sûr c’est que nous avons posé un certain nombre de conditions, parmi lesquelles il faut discuter de tout, qu’il n’y a pas de sujet tabou, qu’il faut que les résultats puissent s’imposer à tout le monde, mais nous avons vu des indices qui nous font croire que cela n’est pas possible ».

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Le dialogue a déjà débuté au niveau local pour le chef de file de l’opposition parlementaire et les adhérents de son parti ont refusé prendre part.

« Le chef de l’État lui-même le 22 septembre a bien dit que pour l’accord de paix, qu’il est temps aujourd’hui d’en réviser certaines conditions, nous savons tous aujourd’hui que les mouvements armés ont accepté de participer aux dialogues, à condition qu’on ne touche pas à cela, ça veut donc dire que c’est un sujet qui est devenu tabou », a poursuivi Soumaïla Cissé.

Le chef de l’opposition parlementaire a évoqué la crainte que ce dialogue soit une grande séance de communication. « Ceci dit, le dialogue a lieu, nous donnerons notre point de vue sur les résultats qui vont être obtenus et partagés par tout le monde », a-t-il conclu.

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Parmi les quelque 3 000 personnes présentes à cette cérémonie d’ouverture de ces assises, figurent aussi les ex-rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) venus de leur bastion de Kidal. Ils ont obtenu au préalable que l’accord de paix d’Alger de 2015 sur le Nord-Mali ne soit pas révisé durant ces rencontres.