L’ex-Président du Ghana J.J Rawlings a tiré sa révérence ce jeudi 12 novembre dans un hôpital de son pays.
Et depuis ce coup dur pour l’Afrique de l’Ouest, les condoléances des grands dirigeants du monde au peuple ghanéen, se succèdent.
Dans cette pluie de condoléances, l’ancien Président nigérian Olusegun Obasanjo a annoncé qu’il restera redevable à son ancien homologue du Ghana, Jerry Rawlings, pour s’être intervenu en sa faveur au temps fort du régime de l’ancien chef d’Etat militaire nigérian, le Général Sani Abacha, qui l’avait pris pour cible.
Selon Koaci, c’est dans une lettre de condoléances adressée au Président ghanéen, Nana Akufo-Ado que Obasanjo a décrit Rawlings qui est mort à l’âge de 73 ans comme un « ami fiable, un allié et un confident » passionné sur les questions de paix, de sécurité et de gouvernance en Afrique. Il n’a pas manqué de présenter ses condoléances au gouvernement du Ghana et à la famille du défunt pour le décès de son « cher frère et ami ».
Obasanjo a adjoint à sa reconnaissance que Rawlings a joué un rôle clé dans la poursuite des objectifs de l’ONG Africa Leadership Forum (ALF) qui avait été mise en place pour développer les capacités de leadership en Afrique.
Sur le concours que Rawlings lui a porté, l’ancien Président nigérian a rappelé que Rawlings a soutenu et hébergé l’organisation AFL et son personnel pendant la période du transfèrement du siège au Ghana. Des raisons de ce déménagement forcé, Obasanjo a révélé qu’Abacha voulait détruire l’ONG après avoir procédé à son arrestation et à son emprisonnement sur la base d’une accusation forgée de toutes pièces de complot de coup d’État en 1995.
De ce qui précède, Obasanjo a attesté que « Je peux dire avec fierté qu’il était un véritable ami et un vrai frère. Ses œuvres, ses valeurs et ses principes ont eu et continueront d’avoir une grande influence et un impact considérable en Afrique et au-delà ».
L’ONG AFL a été fondée par Olusegun Obasanjo en 1988 pour développer les capacités de leadership sur le continent afin d’augmenter la productivité des principaux acteurs du gouvernement, du parlement, des entreprises et de la société civile.
