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Nouvelle-Calédonie : un référendum pour l’indépendance du territoire ce 4 octobre

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Les Néo-calédoniens sont, une seconde fois en 2 ans, appelés ce 4 octobre 2020 à s’exprimer sur l’indépendance du territoire ou la poursuite du rattachement à la France. En novembre 2018, le 1er vote a révélé que 57 % des électeurs voulaient maintenir leur appartenance au territoire français. 

Rappelons que ces référendums se déroulent dans le cadre d’un accord signé par la France en 1998 qui permet aux Néo-calédoniens de réaliser trois référendums sur l’indépendance, l’Accord de Nouméa. Si le “Non” l’emporte encore une fois cette année, un troisième référendum sera très probablement organisé en 2022.

Malgré l’intervalle très rapproché des référendums, un certain nombre de points importants ont changé. Les élections locales, qui se sont tenues l’année dernière, ont accentué la polarisation entre les partisans et les opposants de l’indépendance. 

En France, le nouveau Premier ministre, Jean Castex, ainsi que le nouveau ministre de l’Outre-mer, Sébastien Lecornu, ne semblent pas particulièrement impliqués sur le sujet ni sur les problématiques liées à l’autodétermination contrairement à Edouard Philippe. Côté Nouvelle-Calédonie, certains estiment que la question n’est pas prioritaire pour la France pour le moment.

Cependant, à quelques jours du vote, certains membres de la droite en France se sont prononcés avec vigueur contre l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Marine Le Pen a même souligné qu’un vote en faveur de l’indépendance conduirait à l’incertitude et au danger. Elle fait ici référence, entre autres, à la convoitise chinoise pour les richesses de cette région. Jean Castex a quant à lui déclaré qu’il rencontrerait les dirigeants politiques de la Nouvelle-Calédonie après le référendum.

Le mouvement indépendantiste s’inquiète, notamment, d’un manque d’équité dans la distribution des ressources et services sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones à prédominance kanake.