Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Passer moins de temps sur Facebook permettrait de se sentir mieux

Facebook
Twitter
WhatsApp

Une équipe de chercheurs européens, a démontré que réduire de 20 minutes le temps passé quotidiennement sur Facebook permettrait de se sentir mieux et inciterait à installer des habitudes de vie plus saines.

Voici 12 bonnes raisons de sourire

Pour cela, une équipe de psychologues de la Ruhr-Universität Bochum (RUB) en Allemagne a étudié le cas de 286 utilisateurs réguliers qui passaient en moyenne une heure à consulter le réseau social.

140 de ces participants ont fait diminuer cette durée quotidienne de 20 minutes, et ce sur une période de deux semaines. Le reste des volontaires n’a pas modifié son usage et a servi de groupe témoin.

Après la mise en accusation, Donald Trump veut accélérer son procès de destitution

Ils ont répondu à des questionnaires qui ont permis d’évaluer le bien-être des participants (notamment les symptômes dépressifs) et leur mode de vie (activité physique, consommation de tabac) avant le début de l’étude, une semaine après son démarrage, après deux semaines et enfin, un mois, puis 3 mois après la fin de l’expérience.

Les résultats des chercheurs ont été publiés dans la revue Computers in Human Behavior.

Coronavirus : le Royaume-Uni se prononce enfin sur la situation

Ceux qui ont réduit la consultation de Facebook sont devenus à la fois activement et passivement moins accro au réseau social.

« C’est une observation importante car l’usage passif, en particulier, conduit à se comparer aux autres, à se montrer envieux et par conséquent, à se sentir moins bien », a commenté l’auteure principale, Julia Brailovskaia.

Ils ont en plus augmenté leur activité sportive, ont moins fumé et se sont dits plus satisfaits de leur vie.

En deux semaines, ils ont moins ressenti les symptômes de la dépression et de l’addiction à Facebook que ceux du groupe témoin et ces bénéfices ont subsisté trois mois après la fin de l’étude.

TEDxTokoin 2020 : la plus grande conférence sur le partage d’idées annonce ses couleurs à Lomé 

« Suite à la période de détox de deux semaines, tous ces effets à savoir, une sensation de bien-être accrue, un mode de vie plus sain ont perduré et ce jusqu’à la dernière évaluation, soit 3 mois après l’arrêt de l’étude. »

 « Nul besoin de totalement abandonner la plateforme », a conclut le docteur Brailovskaia ; une légère diminution quotidienne du temps passé sur Facebook suffit à éviter l’addiction et ses conséquences néfastes.