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Pourquoi tous les liens internet ne sont pas bons à partager ?

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Depuis l’avènement de l’internet dans les années 1960, et son fulgurant développement à partir de 2000, des canaux de partage d’informations se sont créés autour de plusieurs organismes et particuliers. Que ce soit par WhatsApp, Facebook ou tout autre réseau social, voire par mail, de multiples liens sont générés par des firmes ou des particuliers, pour partager des documents, des événements, ou des opportunités d’affaires. Des liens dont certains sont de véritables pièges.

Il nous est tous arrivé de recevoir un lien parlant de gain d’argent providentiel, qu’il soit question d’une aide qu’octroie un organisme international, ou d’une loterie. Il nous faut savoir qu’il peut s’agir d’une arnaque, ou d’une attaque informatique orchestrée par des hackers. 

Tous les liens, dont la provenance est inconnue, sont des potentiels points de transfert par lesquels ces individus peuvent récupérer des données comme nos noms, nos identités bancaires, nos bilans de santé, et ceci, rien qu’à partir de nos téléphones. Des informations qui peuvent être substituées à des fins peu recommandables. 

« Ces genres de liens internet servent de bases pour récupérer les données, et les utiliser en usurpant les identités de ceux et celles dont les coordonnées ont été volées. On peut aussi passer par là pour vider ton compte bancaire, et avec les nouvelles applications faites du téléphone, on peut aller plus loin. Le kidnapping, la violation de la vie privée, le chantage, l’escroquerie, sont toutes des conséquences du partage de ces liens entre les utilisateurs du réseau », explique Luke, technicien informatique en freelance. 

Outre cet état de fait, certains pirates vont plus loin en prenant purement et simplement le contrôle de nos appareils à travers ces liens. Ils peuvent ainsi organiser des pertes ou des ajouts de données, pirater les mails ou les comptes sur les réseaux sociaux, ou procéder simplement au blocage du téléphone à travers un virus informatique.

En décembre 2018, une loi a été votée au parlement togolais pour garantir la cybersécurité sur tout le territoire national. Cependant, le manque de suivi dans l’application de ladite loi laisse libre cours à ces individus de poursuivre dans leur lancée.