Le samedi 28 novembre, pour la réception des Girondins de Bordeaux, Angel Di Maria était sur le banc au coup d’envoi. Volonté de le ménager avant le déplacement crucial sur la pelouse de Manchester United ou sanction après sa sortie du terrain virulente suite à son remplacement dès la 64e minute face au RB Leipzig le mardi 24 novembre dernier ? On ne le saura sans doute jamais vraiment.
Toujours est-il que l’Argentin est, selon Le Parisien, frustré et mécontent de sa situation. El Fideo, un peu moins tranchant ces dernières semaines, considère qu’il est trop souvent le premier sacrifié lorsque les choses ne tournent pas forcément rond pour l’attaque de Thomas Tuchel. Il garde en mémoire sa sortie, qu’il juge injuste, à 10 minutes de la fin de la finale de Ligue des Champions à Lisbonne contre le Bayern Munich (0 – 1) alors qu’il était toujours un des plus dangereux de l’équipe.
Le quotidien assure que l’international argentin (104 sélections, 20 réalisations), qui a récemment retrouvé l’Albiceleste, confie à ses intimes ne pas comprendre pourquoi c’est toujours lui qui est sorti au moment des grandes décisions. Un sentiment qu’il avait déjà eu à Paris, sous les ordres d’Unai Emery, avant un match décisif en huitième de finale de C1 contre le Real Madrid en 2017/18, alors qu’il s’interrogeait sur son avenir dans la Ville lumière.
Le Parisien explique ce mardi 1er décembre, que le natif de Rosario s’est expliqué avec Thomas Tuchel. Seulement, le discours de son entraîneur allemand ne l’a pas forcément convaincu. Une fracture naissante forcément problématique alors qu’en parallèle, le directeur sportif Leonardo a initié les premières discussions avec le gaucher pour une prolongation, son contrat expirant en juin 2021. Encore une pierre dans le jardin de Tuchel, qui doit gérer un vestiaire sous tensions.
