Rafael Nadal, vainqueur ce dimanche 11 octobre de son 13e Roland-Garros et 20e titre majeur, a dû terrasser Novak Djokovic qui s’estimait favori. Son neveu Toni Nadal, entraîneur historique de la Rafale de Manacor, ne cache pas sa fierté quitte à reprendre de volée un Novak Djokovic parfois jugé arrogant par ses pairs.
« On a vu un Rafael infranchissable dès le premier jeu, et je crois que Djokovic a eu la même sensation, c’est pourquoi il est tombé immédiatement dans une forme de désespoir», affirme-t-il.
Le technicien fustige ainsi le langage corporel du Serbe, pas digne d’un numéro un mondial dès lors que le jeu ne tourne pas en sa faveur. « Je suis surpris qu’un grand champion comme lui se retrouve parfois, et dernièrement plus souvent, avec une gestuelle aussi négative sur le court. J’ai toujours pensé que veiller à son langage corporel avait une double conséquence : d’abord pour soi et ensuite pour son adversaire». Trop vite ce dimanche en effet, Djokovic a paru abdiquer dans cette finale.
Aussi, Toni Nadal dresse-t-il un constat imparable : « En dehors des chiffres, Roger Federer et Rafael ont réussi à élever leur sport à l’étage supérieur. Cela me paraît très juste que tous les deux soient considérés comme les deux meilleurs joueurs de l’histoire. »
