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Russie : un chat activement recherché pour trafic de drogue

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Un chat russe est au centre d’une histoire rocambolesque qui se déroule au centre pénitencier de Toula, à 150 km au sud de la capitale russe. L’animal était connu tant par les gardiens que par les prisonniers que personne ne le soupçonnerait d’être impliqué dans une affaire autre que celle de la chasse aux souris.

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Le chat était tellement intégré d’ailleurs que quelques-uns parmi les détenus avaient réussi à s’en faire un complice, précieux pourvoyeur de haschich entre les cellules. Les détenus avaient astucieusement – du moins le croyaient-ils – confectionné un collier au matou, pour dissimuler la drogue à l’intérieur, à raison de cinq grammes par voyage.

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Le chat est arrêté… et s’évade

Le manège a duré quelques temps avant qu’un gardien, qui avait sans doute un chat à la maison, ne s’interroge sur le fait de savoir pourquoi l’animal d’ordinaire si fidèle changeait si fréquemment de litière. Résultat : arrestation du chat, aussitôt mis en quarantaine, et procédure judiciaire à l’encontre des détenus trafiquants de haschich.

L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais au contraire elle a rebondi, sans que la justice russe ne parvienne réellement à retomber sur ses pattes. Car le chat, à la vue de chiens – dont on ne sait s’ils étaient policiers ou non – est parvenu à se faire la belle. Les recherches à ce jour sont restées vaines, obligeant le tribunal  à clore l’affaire au motif, mentionné noir sur blanc, que la principale pièce à conviction, en l’occurrence l’animal de compagnie, avait disparu.

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Complicités ?

Depuis, c’est un peu “Chacun cherche son chat“. Le très sérieux quotidien indépendant Kommersant est allé jusqu’à interroger les gardiens chargés de surveiller l’animal, flairant peut-être une collusion entre prisonniers et gardiens, sur fond de trafic de drogue. Et la non moins sérieuse agence officielle Ria Novosti a quant à elle indiqué que l’avocat des prisonniers un temps poursuivis envisageait de se retourner contre les gardiens, coupables d’avoir laissé filer le précieux animal de compagnie, dont l’absence a fait réapparaître les souris.

Avec FranceTvInfo