Plusieurs personnes ont manifesté leur crainte de voir l’application TikTok interdite en Europe suite à la décision de Donald Trump de bannir l’application aux États-Unis si elle ne coupe pas ses liens avec la Chine.
Thierry Breton, le commissaire européen en charge du Marché intérieur, a mis les choses au clair. “Je n’ai pas pour mission d’interdire une entreprise, mais d’expliquer très clairement nos règles”, a-t-il déclaré dans une interview à Politico, ce mardi 1er septembre.
La Française des jeux à la recherche d’un gagnant millionnaire depuis le 22 mai
Il a tenu à rappeler qu’il suivait le dossier TikTok de près, et que le sujet du traitement des datas était toujours d’actualité. Sur ce point, Thierry Breton rejoint le président américain, précisant au passage que la Commission européenne n’a pas attendu l’arrivée de TikTok pour s’emparer de la question : “L’administration Trump a raison d’enfin reconnaître qu’il doit exister une propriété sur les données personnelles. Mais pour nous, ce n’est pas nouveau.“
Classement Forbes : Dwayne Johnson reste l’acteur masculin le mieux payé au monde
TikTok a assuré à plusieurs reprises que les données des utilisateurs européens n’étaient pas stockées en Chine, mais dans des serveurs aux États-Unis et à Singapour. Une localisation qui ne convient pas pour autant à la Commission européenne : “Les données européennes doivent être stockées et traitées en Europe parce qu’elles appartiennent à l’Europe. Il n’y a rien de protectionniste là-dedans”, a insisté Thierry Breton.
Bill Gates : l’acquisition de TikTok par Microsoft est un “calice empoisonné”
TikTok semble avoir bien compris le message : l’entreprise a annoncé début août la création de son premier data center en Europe, plus précisément à Dublin en Irlande, où seront stockées les données des utilisateurs européens à partir de début 2022.
