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TikTok : le gouvernement américain aurait-il oublié de bannir le réseau social ?

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C’était l’un des dossiers brûlants des derniers mois de l’administration Trump. TikTok et WeChat, 2 applications chinoises particulièrement populaires, sont soupçonnés par le gouvernement américain d’être une menace pour la sécurité intérieure. Résultat, les applications sont bannies de l’App Store et du Google Play Store. Prochaine étape, les exclure du territoire US.

Seulement, Trump propose une porte de sortie pour WeChat et TikTok : trouver un repreneur américain pour éviter les foudres du locataire de la Maison Blanche. Après une tentative d’approche de Microsoft, puis de Twitter, Oracle et Walmart s’imposent comme les repreneurs définitifs de tous les actifs américains de TikTok à son propriétaire, la compagnie chinoise ByteDance.

Toutefois, Donald Trump n’était pas encore totalement satisfait. Il validera cet accord commercial à une seule condition : il exige que le code de l’application de TikTok soit réécrit et stocké aux États-Unis. Le président a formulé cette exigence le 1er octobre 2020.

Évidemment, ce silence inquiète sérieusement TikTok, puisque la date limite pour effectuer le rachat est fixée au 12 novembre 2020, soit demain. Comme le rapportent nos confrères de The Verge, le réseau social craint avoir été oublié par le gouvernement américain. Le Comité sur les investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS), l’institution même qui a fixé cette date limite, n’a pas donné de nouvelles aux dirigeants de TikTok depuis plusieurs semaines.

De fait, et bien que ByteDance ait effectivement signé un accord préliminaire pour vendre ses actifs américains de TikTok à Oracle et Walmart, il n’est pas certain que l’accord soit entériné sans l’approbation des gouvernements américains et chinois. De fait, TikTok a déclaré le mercredi 11 novembre avoir déposé une requête auprès d’une cour d’appel américaine pour ordonner un examen juridique des récentes actions du CFIUS.

« Aujourd’hui, alors que la date limite du 12 novembre fixée par le CFIUS est imminente et sans prolongation, nous n’avons pas d’autres choix que de déposer une requête devant un tribunal pour défendre nos droits et ceux de nos 1500 employés aux États-Unis. Nous restons déterminés à travailler avec l’administration, comme nous l’avons toujours fait, pour résoudre les problèmes qu’elle a soulevés, mais notre défi juridique aujourd’hui est une protection pour garantir que ces discussions puissent avoir lieu », assure le réseau social.

Source : RTL