Elle a fait du bruit et alimente toujours les débats. Il s’agit de la question du couvre-feu dans le Grand Lomé durant la période des fêtes de fin d’année. Que retenir de cette hypothèse ?
En conférence de presse après le Conseil des Ministres, ce mercredi 9 décembre 2020, le ministre Ayéwoudan a mis les choses au clair.
« Lomé est le temple où les contaminations sont les plus importantes, c’est le premier élément. Le deuxième élément est que Lomé est notre plus grand point de contact avec l’extérieur. Et parce que c’est notre plus grand point de contact avec l’extérieur, il y a beaucoup de cas importés qui arrivent dans notre ville, beaucoup de circulation. Ce qui fait que la gestion de la crise dans le Grand Lomé est plus délicate qu’à l’intérieur du pays », a-t-il expliqué avant de poursuivre.
« Il y a déjà eu des clusters dans certaines villes et ces clusters ont été maitrisés très rapidement. Mais, à observer l’évolution de la pandémie dans le Grand Lomé, sa gestion est beaucoup plus délicate, ce qui nécessite des mesures un peu plus strictes. Il n’y a pas de stigmatisation de la ville de Lomé. Le gouvernement a d’abord pris le parti de consulter le Conseil Scientifique et ensuite le Comité National de Gestion de la Riposte, et a entendu de façon très participative un certain nombre d’acteurs. Effectivement il y a eu des propositions mais la décision définitive n’a pas encore été prise. Les discussions se poursuivent. L’hypothèse d’un couvre-feu n’est pas exclue ».
