Soucieux de l’état des routes dans le pays, le gouvernement se lance dans la politique des grands travaux. Cependant, la construction de 15 nouveaux ponts modernes sur toute l’étendue du territoire est annoncée. Le projet est déjà lancé et est à l’étape de l’appel à manifestations d’intérêt international pour la sélection de consultants.
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Le projet en question consistera dans sa première phase à construire trois (3) ponts dont deux (2) de 30 mètres linéaires (ml) dans la région des Savanes plus précisément sur le tronçon Gouloungoussi-Zoubiékou-Frontière Ghana, un autre pont de 40 mètres linéaires (ml) sur le tronçon Morétan-Ogou Agrani dans la région des Plateaux.
Le Togo a inauguré en 2019, deux (2) ponts longs de 160 et 120 mètres sur les rivières Koumongou et Kara. D’un budget de vingt milliards (20.000.000.000) de francs CFA, les deux (2) ouvrages contribueront à l’amélioration de la qualité des infrastructures de transport reliant le Port et l’hinterland dans un temps réduit.
Dans le même sillage, 1739 km de routes ont été bitumées et 2577 km de pistes rurales ont été réhabilitées et désenclavées entre 2016 et 2018. Ce qui fait un total de mille (1000) milliards de francs CFA consacrés depuis 2006 aux infrastructures ainsi qu’aux équipements publics.
Au Togo, l’entretien du réseau routier est confié à la Société autonome de financement de l’entretien routier (Safer).
D’après les autorités, le Togo dispose de 11.777 km de routes qu’il faut entretenir au vu de leur état moribond. Parmi ces routes, la moitié nécessite des travaux de maintenance urgents.
La Safer, société en charge de la mission d’entretien et de maintenance, a besoin d’un budget de près de trente-neuf milliards (39 000 000 000) de francs CFA pour l’année 2020.
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Cependant, les recettes provenant des péages, des droits d’assises sur les produits pétroliers et de la taxe sur les véhicules à moteur étant insuffisantes, elle ne peut mobiliser qu’environ quatorze milliards (14 000 000 000) de francs CFA. Le gouvernement a bien l’ambition de désenclaver les zones inaccessibles, un bien profond qui sera offert aux populations car le développement de l’économie passe aussi par le développement des routes.