Plus le monde évolue, plus la dépravation s’accentue. Constat amer avec ces innombrables exemples que sont les divers scandales auxquels sont associés les jeunes qu’ils soient élèves, étudiants, ou déjà dans la vie active, par le biais de jeux et d’événements obscènes – nuit de la baise, lomotifs… Et leur lot de conséquences désastreuses, on en vient à se demander si chaque jeune est adéquatement éduqué sur la sexualité, et ce qu’il en est réellement dans nos communautés.
De tous les sujets qui font partie de l’éducation des enfants, le sexe et tout ce qui l’entoure sont les plus difficiles à aborder pour les parents, du fait du tabou dont il est entouré, et de la connotation malsaine qui en est perçue. Ce qui semble attirer davantage les jeunes, et les conduire vers un égarement, vis-à-vis du respect des mœurs.
« Du temps de mes parents, on n’entendait pas parler de toutes ces choses qui pullulent maintenant. Oui. Non pas qu’elles n’existaient pas. Mais de nos jours, plus rien ne va. Tout est à ciel ouvert, à un tel point qu’on se demande où va le monde. Franchement, c’est déplorable », évoque Dédé.
Une question reste donc posée : à qui va le mérite d’une telle dégradation des mœurs ?
« Tout dépend, autant des jeunes que des parents, de mon point de vue. Quand les parents ne savent pas s’y prendre, les jeunes vont chercher leurs réponses sur la sexualité ailleurs… Mais si les parents savent s’y prendre, mais qu’ils ont à faire à des personnes difficiles, ça reste compliqué à gérer », répond Xôlali.
« Un jeune bien éduqué sexuellement par ses parents peut, non seulement s’ouvrir à eux en cas de problème, mais aussi savoir comment se comporter décemment en société, et faire la fierté de ses parents…Ce qui n’est pas forcément le cas quand ce sont ses amis, la télé, ou l’internet qui lui dictent ses gestes en ce sens. Et sans oublier l’état d’esprit du jeune lui-même ».
Ainsi, une éducation sexuelle suivie dans les règles peut aider à diminuer l’impact des autres sources de réponse sur la sexualité des jeunes, et prévenir de la dépravation des mœurs observée de nos jours. Une alternative dans laquelle la part de responsabilité de chacun est engagée, dans un climat de confiance à instaurer pour la stabilité sociale.