Jeudi le président américain Donald Trump a invité les Américains à “profiter du soleil” pour tuer le coronavirus, lors de son briefing sur la “task force” américaine dédiée à la pandémie de Covid-19
“J’espère que les gens profitent du soleil, et si cela a un impact, tant mieux”, a-t-il affirmé.
Il a basé son exhortation sur une étude du gouvernement américain présentée jeudi à la Maison Blanche, et stipulant que le coronavirus s’affaiblit dans une atmosphère chaude et humide ainsi que sous les rayons du soleil.
“Notre observation la plus frappante à ce jour est l’effet puissant que semble avoir la lumière du soleil pour tuer le virus, aussi bien sur des surfaces que dans l’air”, a déclaré Bill Bryan un haut responsable du département de la Sécurité intérieure, présentant les résultats préliminaires de cette étude.
“Nous avons vu un effet similaire à la fois des températures et de l’humidité. La hausse des températures ou de l’humidité, ou des deux, est généralement moins favorable au virus”.
La possibilité que le virus s’affaiblisse avec l’arrivée de l’été dans l’hémisphère nord a suscité d’énormes interrogations parmi les scientifiques. “Nous avons identifié que la lumière du soleil, les rayons UV étaient une faiblesse dans la chaîne de transmission”, a insisté Bill Bryan.
Les données de l’étude communiquée indiquent qu’une « demi-vie du virus, à savoir le temps nécessaire pour réduire de moitié sa puissance, est de 18 heures avec une température comprise entre 21 et 24 degrés celsius, et 20 % d’humidité sur une surface non-poreuse incluant les surfaces telles que des poignées de portes.
Les données de l’étude communiquée indiquent qu’une « demi-vie du virus, à savoir le temps nécessaire pour réduire de moitié sa puissance, est de 18 heures avec une température comprise entre 21 et 24 degrés celsius, et 20 % d’humidité sur une surface non-poreuse incluant les surfaces telles que des poignées de portes.
Dans l’air, la demi-vie est d’une heure avec une température de 21 à 24 degrés celsius et 20 % d’humidité. Dans les mêmes conditions, l’ajout de la lumière du soleil fait chuter la durée à une minute et demie.
Toutes ces observations ont emmené Bill Bryan à conclure que des conditions estivales pouvaient créer “un environnement dans lequel la transmission peut être réduite”.
Mais attention, l’agent pathogène n’en est pas pour autant entièrement éliminé. Singapour et d’autres pays dotés de climats plus chauds et exposés au soleil ont aussi subi les conséquences de la pandémie de Covid-19.
Il n’est donc pas possible de se baser sur les résultats de cette seule étude pour lever les mesures de distanciation sociale actuellement en vigueur aux Etats-Unis, a-t-il mis en garde.
