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Une nouvelle méthode permet de prévoir le risque d’accouchement prématuré avec précision

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Dans une nouvelle étude, parue dans la revue “Scientific Reports” le 22 juillet dernier, des chercheurs de l’Université de Warwick (Royaume-Uni) rapportent avoir mis au point une technique permettant de prédire le risque d’accouchement prématuré avec une précision de 73%.

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Afin d’y arriver, les scientifiques ont analysé les composés organiques volatils, ou COV, présents dans le vagin lors d’une vaginose bactérienne. Lorsqu’elle survient en début de grossesse, et même lorsqu’elle est correctement traitée, cette infection bactérienne est associée à un risque accru d’accouchement prématuré.

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Une fois un appareil mis au point pour repérer les COV indiquant une vaginose bactérienne, les chercheurs ont analysé des prélèvements vaginaux de femmes enceintes, dans le cadre de leur suivi de grossesse de routine. Il s’agissait toutefois de femmes ayant des antécédents d’accouchement prématuré, ou un problème de santé augmentant les risques, mais pas de symptôme significatif d’un sur-risque d’accouchement prématuré.

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Des écouvillons vaginaux ont été prélevés au cours des deuxième et troisième trimestres de la grossesse, et l’issue de toutes les grossesses a été suivie. Le premier test mis au point avait une précision de 66% tandis que le second, plus proche du moment de l’accouchement, avait une précision de 73%.

7 femmes sur 10 ayant un test positif ont accouché avant terme, tandis que 9 femmes sur 10 ayant eu un test négatif ont accouché après 37 semaines d’aménorrhée, date qui constitue la limite de la prématurité.

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“L’utilisation des vapeurs émanant de déchets biologiques pour le diagnostic et la surveillance des maladies suscite un vif intérêt dans le monde entier. Ces approches peuvent mesurer de manière non invasive la santé d’une personne, détecter une infection ou avertir d’un besoin médical imminent. Pour le besoin décrit dans l’article, la technologie peut être miniaturisée et être facilement localisée dans une maternité”, a souligné le professeur James Covington, co-auteur de l’étude. “L‘analyse ne prend que quelques minutes, l’instrument ne requiert pas de services spécialisés et est facile à utiliser. Nous pensons que l’analyse des composés volatils deviendra courante pour cette maladie et de nombreuses autres dans un proche avenir”, a-t-il ajouté.