Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a promis le mercredi 3 juin 2020, dans le contexte des récentes manifestations aux États-Unis comme en France pour dénoncer les violences policières, que « chaque faute, chaque excès, chaque mot, y compris des expressions racistes » ferait « l’objet d’une enquête, d’une décision, d’une sanction ».
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« Je suis, sur ce sujet, intransigeant », a poursuivi au Sénat M. Castaner, ajoutant : « L’exigence que nous avons vis-à-vis des policiers qui fauteraient, c’est garantir la sérénité du travail de l’ensemble de la police et de la gendarmerie, garantir la défense de cette police républicaine qui, au quotidien, combat le racisme, combat l’antisémitisme et s’engage pour défendre l’honneur de la République ».
Répondant au sénateur Olivier Léonhardt (RDSE), le ministre a fait valoir qu’il ne s’agissait « pas de faire des amalgames », mais de « dénoncer tout propos et tout comportement. S’il y a faute, elle doit être sanctionnée et elles sont sanctionnées ».
Il a souligné que le Défenseur des droits Jacques Toubon, dans son rapport remis il y a quelques jours, avait épinglé des faits remontant à plusieurs années pour lesquels des policiers avaient été condamnés à 4 mois de prison.
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Il a cité aussi le cas d’un policier à Marseille qui a été condamné à « 40 mois d’emprisonnement » pour « avoir transporté de force quelqu’un contrôlé en dehors de Marseille ». « Ces faits-là sont inadmissibles et sont sanctionnés », a ajouté Christophe Castaner.
Soulignant que « la réalité ne se fait pas sur les réseaux sociaux », le ministre de l’Intérieur a mentionné une étude récente de l’Université du Mont-Blanc portant sur « 48.134 personnes », selon laquelle « 85% » des personnes interrogées avaient une « opinion positive » de la police.