Les surfaces dures constituent un terrain idéal pour la propagation des virus et des bactéries parmi les populations, car les gens touchent ou s’exposent fréquemment aux mains courantes, aux murs, aux surfaces vitrées, aux plateaux et autres objets. Comment éviter alors la propagation sur les grandes surfaces ?
Selon un rapport d’ABC News, il est crucial de garder les surfaces propres pour mettre fin au cycle d’exposition constante et d’infections probables, en particulier lorsqu’il s’agit des trajets quotidiens et d’autres formes de voyage. Les scientifiques et les experts estiment que la reprise d’activités normales, bien que sur une échelle limitée, peut conduire à la violation du principe de distanciation sociale et que les gens seront également en contact avec des surfaces chargées de virus ou de microbes. “Nous savons que le virus existe sur des objets inanimés, comme les tables à plateau et les accoudoirs… Nous devons prendre des mesures qui seront au moins quelque peu protectrices lorsque nous ne sommes pas en mesure de prendre de la distance sociale”, a déclaré le Dr Robert Quigley, vice-président de la société de conseil sur les risques liés aux voyages International SOS, à la publication.
Le rapport indique que la Metropolitan Transportation Authority de New York a élaboré un plan pour tester trois produits de revêtement antimicrobien qui peuvent créer des barrières protectrices contre les germes afin de rendre les voyages un peu plus sûrs. Le virologiste environnemental Charles Gerba a qualifié les revêtements antimicrobiens de “percée dans la lutte contre les infections”, ajoutant qu’ils garderont les surfaces propres plus longtemps. “L’ idée qu’à chaque fois qu’une surface est contaminée, elle commence à tuer le virus, c’est le grand avantage. Le problème avec les désinfectants traditionnels, c’est que dès que vous laissez tout le monde revenir, la zone est à nouveau contaminée”.
Lors d’une expérience, le virologiste a déclaré qu’un spray d’Allied BioScience avait été utilisé sur une surface qui avait été intentionnellement contaminée par un “million de virus” deux semaines plus tard pour voir les résultats. “En 10 minutes, le nombre de virus a été réduit de plus de 90% ; en deux heures, de plus de 99,9%“, a déclaré Gerba, qui a effectué le test en utilisant un virus différent de la famille des coronavirus. Il est pertinent de mentionner que le SRAS-COV2, qui provoque le COVID-19, ne faisait pas partie des virus, bien que les responsables de l’Agence de protection de l’environnement aient exprimé l’espoir que si le produit tuait les virus les plus résistants, il pourrait alors agir efficacement contre la souche de coronavirus la plus répandue. La recherche est en train d’être examinée.
Après une situation de confinement facile dans le monde entier, il est plus facile d’envisager un avenir où l’on verra régulièrement un technicien en tenue de sécurité, équipé d’un pistolet de pulvérisation, vaquer à ses occupations de désinfection des lieux.
Source : geonews
