Depuis la décision de la CPI de poursuivre des militaires américains pour leur implication dans le conflit en Afghanistan, Donald Trump a haussé le ton jeudi en annonçant à son tour des sanctions économiques à l’encontre des juges de la juridiction.
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Selon l’Associated Press, le décret prévoit l’imposition de sanctions économiques aux fonctionnaires de la CPI impliqués dans les enquêtes directes sur les responsables américains et la suspension de la délivrance de visas d’entrée pour eux et leurs familles.
« Les actions de la Cour pénale internationale constituent une atteinte aux droits du peuple américain et menacent de violer notre souveraineté nationale », a déclaré la porte-parole de la Maison Blanche, Kayleigh McEnany.
« La CPI menace désormais les employés des États-Unis ainsi que les employés de nos alliés et nos partenaires », a-t-elle conclu.
Les États-Unis n’ont pas ratifié le Statut de Rome qui est le texte fondamental de la CPI.
La Procureure de la CPI, Fatou Bensouda avait demandé, en novembre 2017, l’ouverture d’une enquête sur les allégations selon lesquelles les soldats américains, l’Intelligence américaine (CIA) et les soldats afghans auraient commis des crimes de guerre, alors que les Talibans auraient commis des crimes contre l’Humanité.
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Il avait été annoncé que même si les États-Unis ne sont pas membre de la CPI, la question relevant de l’Afghanistan (pays membre), les soldats américains pourraient être interrogés.
Les États-Unis avaient menacé le personnel de la CPI de ne pas leur accorder le visa d’entrée. L’Administration américaine avait, en outre, annulé le visa de Bensouda.
