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Présidentielle au Congo : Denis Sassou-Nguesso désigné candidat pour assurer le « changement dans la continuité »

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La prochaine élection présidentielle au Congo-Brazzaville, c’est en 2021. Mais le Parti congolais du travail (PCT) prend les devants en désignant son président fondateur, Denis Sassou-Nguesso, candidat pour ledit scrutin.

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L’homme, actuellement âgé de 76 ans, a été désigné candidat à l’issue d’un congrès clôturé dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 décembre.

« Les 2 588 congressistes ont décidé unanimement que le camarade Denis Sassou-Nguesso soit reconduit à la tête du comité central [du parti] et qu’il soit notre candidat à l’élection présidentielle de 2021 », a indiqué Pierre Ngolo, secrétaire général sortant du PCT.

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Le président Sassou-Nguesso cumule trente-cinq ans à la tête du Congo, un pays riche en pétrole mais dont la majorité des habitants vivent sous le seuil de pauvreté. Selon la Constitution, il a le droit de se présenter à la présidentielle de 2021 et, pour la dernière fois, en 2026. « Ce choix n’est pas un choix de trop. Nous avons dit que le choix de Denis Sassou-Nguesso était un choix inéluctable. C’est un choix du changement dans la continuité, le choix de la stabilité et le choix de la paix », a commenté auprès de l’AFP Léonidas Mottom, député PCT et deuxième questeur à l’Assemblée nationale.

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Un nouveau secrétaire général

Le PCT, qui fête ses 50 ans d’existence ce mardi, a organisé son cinquième congrès ordinaire du 27 au 30 décembre. Le parti a désigné 727 nouveaux membres de son comité central, qui ont à leur tour élu Pierre Moussa, 78 ans, au poste de secrétaire général pour un mandat de cinq ans. M. Moussa remplace à ce poste Pierre Ngolo, 65 ans, qui est également président du Sénat. Né en 1941, M. Moussa est un économiste qui a travaillé par le passé dans des institutions financières internationales comme la Banque mondiale. Plusieurs fois ministre entre 1997 et 2012, il a été président de la Commission de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) entre 2012 et 2017. « Pierre Moussa est un homme capable de rassembler ce qui est épars », a estimé le député Mottom.